8 Mai 1945 : Capitulation de l’Allemagne nazie

Le 8 Mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953. 
Dans ce monde de plus en plus dangereux, il est important de ne pas oublier que la liberté nous a été enlevée durant de trop longues années et que c’est par une volonté immense, l’implication d’une humanité libre, de militaires tant français qu’étrangers, de civils de toutes origines , qu’il a été possible de la récupérer. Les ruines ont été reconstruites, des nations se sont alliées , l’Europe a été crée afin que jamais un tel drame ne puisse se répéter.
Et pourtant, les événements récents en Ukraine, font qu’alors qu’étaient sortis de nos mémoires ces heures sombres, la réalité vient nous rappeler cruellement que rien n’est jamais acquis définitivement, que les valeurs françaises de Liberté, Égalité et Fraternité, et qui sont universelles, sont remises en cause.
Historiquement, le texte ci-dessous explique la chronologie de la capitulation :

L’amiral Dönitz, désigné par Hitler comme son successeur, ainsi que son état-major, ont compris que toute résistance est vaine. Dönitz consacre son énergie à ce que les troupes allemandes se rendent aux Alliés occidentaux et non aux Soviétiques, avant tout pour que les prisonniers allemands soient traités selon les conventions internationales, et non massacrés ou déportés en Sibérie. Aussi souhaite-t-il des capitulations partielles à l’ouest et la poursuite des combats à l’est afin de soustraire à l’emprise de l’Armée rouge autant de troupes que possible et de rapatrier le maximum de population.

C’est dans cette intention que Dönitz envoie une première fois, à Reims, au PC avancé du SHAEF d’Eisenhower, l’amiral Hans-Georg von Friedeburg pour tenter de convaincre les Occidentaux de conclure une capitulation séparée. Le général américain l’éconduit, tout en prévenant Staline des tentatives allemandes. Le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union soviétique se sont en effet mis d’accord sur une capitulation totale et inconditionnelle du gouvernement allemand et de l’OKW sur tous les fronts, n’acceptant que des redditions ponctuelles dans le cadre des engagements (unités déposant les armes et se constituant prisonnières) et non dans le cadre d’un traité. Dönitz réitère ses avances le 6 mai en désignant alors le général Jodl, son chef d’état-major, mais ce dernier essuie le même refus. L’intransigeance d’Eisenhower est en effet implacable depuis le 12 avril 1945, date à laquelle il découvre horrifié les charniers d’Ohrdruf, annexe du camp de concentration de Buchenwald qui vient d’être libéré.

C’est donc le 7, à h 41, que la reddition de l’armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force, par le maréchal allemand Alfred Jodl, en présence des généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov, les combats devant cesser le à 23 h 1. L’acte signé est purement militaire.

Ceci provoque la fureur de Staline qui veut que la capitulation de l’Allemagne soit signée dans sa capitale, à Berlin, où les soldats de l’Armée rouge règnent en maîtres. Les journalistes occidentaux répandent rapidement la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuent cependant sur le front de l’Est.

L’exigence de Staline est honorée et une nouvelle signature a lieu le , dans la nuit du au à h 16 heure russe (23 h 16 heure de l’Ouest), dans une villa de Karlshorst, quartier général du maréchal Georgi Joukov dans la banlieue Est de Berlin (aujourd’hui le musée germano-russe Berlin-Karlshorst). Les représentants de l’URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi Joukov eut ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, dont le maréchal Wilhelm Keitel, sont invités à signer l’acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h 1, heure locale (heure d’Europe centrale), soit le à h 1, heure de Moscou. C’est l’amiral Hans-Georg von Friedeburg et le maréchal Keitel qui signèrent l’acte de capitulation.

La reddition a donc lieu le 9 mai 1945 pour les Soviétiques et les pays centre-orientaux alliés. De ce fait les Soviétiques, puis les Russes, et leurs alliés centre-orientaux, commémorent cette capitulation le 9 Mai.

Il faudra cependant attendre la capitulation officielle du Japon le (« V-J Day », pour « Victory over Japan Day », annoncé le ), lorsque le ministre des Affaires étrangères Mamoru Shigemitsu signe les articles de la reddition des forces japonaises sur le pont de l’USS Missouri dans la baie de Tokyo, pour que la Seconde Guerre mondiale prenne fin.

Le 8 Mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le .
Le président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du .
En 1975, pour se placer dans une logique de réconciliation avec l’Allemagne, le président Giscard d’Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945.
C’est à la demande du président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis, par la loi du 2.

Source : Wikipédia

La salle de Reims où a été signée la capitulation est désormais un musée :

Le musée
Adresse

12 rue Franklin Roosevelt – Reims
Tél. : 03.26.47.84.19
Fax : 03.26.82.07.99

Bus : ligne 4, arrêt Roosevelt
Tram : ligne A, arrêt Boulingrin

  • Horaires d’ouverture

De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h sauf le mardi, le 1er  janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et  le 11 novembre ainsi que le 25 décembre.

 

 

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