Le jour d’après …

Un texte trouvé sur Facebook, et que je partage tant il me semble pertinent. L’auteur y est indiqué.


Lorsque la Grande Faucheuse aura cessé d’arpenter nos rues, semant la terreur, frappant au hasard avec sa grande faux, gorgeant la terre du sang de milliers de morts, et que la peur aura cessé de suinter des murs de nos villes pétrifiées, nous aurons recouvré nos libertés perdues.


Comprenant que nous ne les avons pas perdues du fait du confinement actuel mais depuis bien plus longtemps en vérité.


Lorsqu’aura sonné l’heure du rassemblement, du retour au mouvement, nous aurons eu assez de temps pour réfléchir à ce que nous avons fait de notre monde, de nos vies. Nous aurons compris que nos travers ineptes, ceux des inconditionnels addicts que nous sommes à une boulimique gloutonnerie ne pouvait nous conduire ailleurs qu’à ce mur dont nous venons de percuter la surface. Nous aurons compris qu’était inéluctable cette fin de monde que nous vivons.

Bientôt, nous ne pourrons plus renoncer à la prise de conscience que nous nous acharnons à dénier depuis de trop longues années. Nous aurons compris que tout est lié : le virus circule d’autant plus facilement que les frontières du monde ont été réduites aux dimensions d’un village de montagne ! Est-ce si important, vital, nécessaire d’acheter tel article fabriqué en Chine, ou de consommer tel fruit cultivé dans je ne sais quelle méga serre hydroponique ? Que ces biens consommés, engloutis, gloutonnés soient faits par de petites mains exploitées, esclaves de nos appétits cupides ; Que ces fruits soient emplis des sucs amers de la précarité, de la pauvreté, de la souffrance nous laisse de marbre. Puisque ces consommations étaient possibles, nous n’avons pas compris plus tôt pourquoi nous aurions dû nous en passer.

Les lois n’interdisent pas le pillage des ressources, ni ne nous imposent le respect de la Vie. Tout au contraire, ne nous enseigne-t-on pas depuis nos premières années d’école, le goût de la performance, des suprêmes hauteurs d’où les riches toisent les indigents ?! Le goût de la domination par la possession. Ne dit-on pas à nos enfants que travailler en classe leur ouvrira les portes à une situation financière « confortable » ?! Nous avons su détourner même la substance vitale qu’est la Connaissance aux fins purement consuméristes d’une réussite qui ne serait estimée qu’à l’aune exclusive de la richesse matérielle. Aurons-nous compris, au sortir de cette période si particulière que la croissance perpétuelle est non seulement impossible, mais nuisible au plus grand nombre ? Nous accommoderons-nous encore longtemps d’un système glorifiant la domination de l’Autre, l’égoïsme outrancier dont nous nous rendons d’autant plus facilement coupables qu’il est aisé de diluer nos responsabilités dans les actions identiques des autres. Puisque tout le monde le fait !..


…Nous ne pourrons plus faire l’autruche encore longtemps.

Bientôt, ce que nous vivons actuellement va se reproduire, peut-être malheureusement à plus grande échelle avec la crise environnementale à venir. Dans le même temps où nous voyons arriver à toute vitesse ce nouveau mur vers lequel nous nous précipitons, nous voyons combien l’écosystème est résilient : L’air de nos villes redevient respirable, la pollution reculant aussi vite que nos modes de vie changent. Formidable message d’espoir ! Rien n’est perdu !

IL n’est pas trop tard ! Peut-être est-il temps de nous recentrer sur l’essentiel et de renoncer, sans que ce renoncement ne nous soit imposé par la Loi, au superflu, à l’excessif, aux possessions inutiles et asservissantes.

Relocaliser les productions afin que chacun puisse trouver près de chez lui ce dont il a vraiment besoin est-il si utopiste que ça ?! N’est-ce pas tout simplement du bon sens ?! Dégager plus de temps à passer avec ceux qu’on aime est-il si inatteignable qu’on veut bien nous le faire croire ?!

N’y a-t-il pas une place sous le soleil pour le temps long, le retour à la terre nourricière, le partage direct ?! Que nous importe d’avoir le dernier téléphone dernier cri ?! est-ce vital ?! Manger des pêches en Janvier, des fraises en Février, des abricots en Décembre ?! Vraiment ?!!!!


Certains d’entre vous diront : philosophie de réseau social, à défaut de comptoir. Certes ! Vous auriez raison.

Mais puisque vous avez devant vous un monceau de minutes à user sur cet écran, je me prends à espérer que vous aurez pu lire jusqu’ici. Au moins un comptoir nous aurait permis de boire des coups en pensant à tout ça ! Et si vous choisissez de liker ce texte, s’il vous plait, ne le faites pas pour flatter un égo ou marquer votre adhésion à ce que je viens de dire. Non ! Faites-le comme on signe un pacte. Comme on s’engage à entrer de plain-pied dans le monde de demain, celui des enfants que nous voyons grandir autour de nous et qui sera fondé sur les Nécessaires Valeurs de l’Homme. Faisons du Monde une ZAD TOTALE !


A vous lire,
Bruno Georgesoglou.

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