Saint Georges est le patron des cavaliers, et donc de l’Arme Blindée Cavalerie.
Il est célébré le 23 avril, et tous les régiments suivent cette tradition.
L’arme blindée et cavalerie (ABC) est une composante de l’armée de terre française. Elle a été créée le en Afrique française du Nord, sur l’ordre du donné par le général d’armée Henri Giraud. Elle regroupe ainsi des unités de chars et de cavalerie de l’armée française. L’armée blindée et cavalerie a repris les traditions et les missions de la cavalerie et de l’artillerie à cheval. Son ancêtre était l’artillerie spéciale créée en 1916.
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Aujourd’hui, elle est chargée de la mise en œuvre de la majeure partie des blindés français, quelques-uns dépendant encore des régiments d’infanterie. À noter que les appellations de « Cavalerie blindée » ou même de « Cavalerie » sont de plus en plus fréquemment utilisées.
Pourquoi Saint Georges ?
Saint Georges, patron des Chevaliers et de la Cavalerie
Martyr. Fête le 23 avril.
Georges est un saint dont l’histoire tient davantage de la légende que de la réalité. Né en Orient, son culte est toujours resté vivace en Grèce et en Russie. Les croisades contribuèrent à le diffuser en Occident, où Georges devint un des saints patrons de Gênes, Venise et Barcelone, puis celui de l’ordre Teutonique et le saint national de l’Angleterre (il remplace dans ce rôle Édouard le Confesseur). En outre, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.
Né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l’armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l’aide du Christ, il finit par triompher. la princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.
Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l’empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.), il survit miraculeusement et finit par être décapité.
Personnifiant l’idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d’argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l’Angleterre.
Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l’abri des murs d’une ville, parfois au bord de la mer.
La passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquente est le supplice de la roue hérissée de lames de fer.
Attributs : Bannière blanche à croix rouge. Dragon. Lance brisée.
Saint Georges, Patron de l’Arme Blindée Cavalerie
Qui est Saint Georges ?
Originaire de Cappadoce, l’actuelle province d’Anatolie en Turquie, Georges était le fils d’un noble païen, Gerontius, et d’une chrétienne, Polychroma, qui l’éduqua dans la religion chrétienne. Devenu Tribun dans l’armée romaine, sous le règne de Dioclétien, Empereur de 284 à 305, ce jeune officier se révéla être un vaillant soldat. A partir de 303, Dioclétien va persécuter les chrétiens, et Georges, refusant d’abjurer sa foi, va être emprisonné et torturé, avant d’être décapité.
Quelle est sa légende ?
On pense que c’est à Lydda, l’actuelle Lod, en Palestine, que Georges fût martyrisé. Les circonstances de sa mort durent être spectaculaires pour que les Orientaux l’aient toujours appelé “Le Grand Martyr” et que son personnage soit devenu si rapidement légendaire. L’imagination populaire tissa une merveilleuse légende sur le thème de Saint Georges terrassant le Dragon. Un animal effroyable vivait dans le lac de Silène, en Libye. Il en sortait sans cesse et de son souffle embrasé, anéantissait tout être vivant qu’il apercevait. On avait d’abord réussi à l’apaiser en lui apportant, chaque jour deux brebis pour son déjeuner. Mais le Dragon augmenta ses exigences et il lui fallut bientôt ajouter aux deux brebis une jeune fille qu’on tirait au sort. Un matin, le sort venait de désigner la fille du Roi quand vint à passer le fameux Georges, prince de Cappadoce. Du haut de son cheval, il s’informe : on le renseigne, il fait le signe de croix, défie le terrifiant dragon qui arrive la gueule ouverte, et le tue d’un coup de lance. Le sermon qu’il prononce ensuite convertit le Roi de Libye et ses sujets. Puis Georges reprit son chemin vers d’autres exploits.
Comment est-il devenu le saint patron des cavaliers ?
Le “culte” de saint Georges est des plus anciens et se répandit très vite dans la chrétienté. Dès le début du 4ème siècle, l’Empereur Constantin lui élève une église à Constantinople. Au 5ème siècle, l’Égypte compte une 40aine d’églises qui lui sont dédiées. Puis l’Italie, la Germanie et la Gaule Mérovingienne lui érigent des sanctuaires et des autels. Partout en France, des villes et des villages se mirent sous son patronage.
A partir du Moyen-Age, le “culte” de saint Georges prend une extension très importante. Les Croisades contribuent à lui donner une grande popularité. Au siège d’Antioche en 1098, saint Georges est le protecteur des Francs, sous Richard Cœur de Lion, il est invoqué avec confiance par les Chevaliers Croisés de toute nationalité. L’Angleterre se consacre à Saint Georges dès 1222.
Il est bien certain que l’épopée de saint Georges tient plus de la légende que de l’histoire, mais depuis 1700 ans, les vertus qu’il incarne ont fait qu’à juste titre les cavaliers ont élu saint Georges pour patron. Non seulement parce qu’il est toujours représenté à cheval, mais aussi en raison des qualités dont il fait preuve au cours de l’épisode légendaire de la lutte contre le dragon.
Disponibilité : il vient à passer et s’arrête sur-le-champ ;
Esprit de décision : il décide de barrer la route à l’ennemi et de le vaincre ;
Calme et sang froid : face à un adversaire terrifiant et jusqu’ici plus fort ;
Alacrité et panache : Georges éperonne son cheval et, d’un seul coup de lance, fixe l’ennemi au sol.
Et aujourd’hui ?
Certes l’armement et les montures de la Cavalerie ont singulièrement évolué depuis le 3ème siècle, mais l’esprit de saint Georges est pourtant le même et ses vertus se doivent d’égaler celles du passé.
Disponibilité, esprit de décision, calme et impavidité, élégance et rapidité… et détachement à l’égard du succès remporté, pour partir plus loin mener d’autres combats…
Extrait de la page Wikipédia:
Georges de Lydda (vers 275/280 à Lydda (aujourd’hui Lod en Israël) – 23 avril 303), saint Georges pour les chrétiens, est un martyr du IVe siècle, saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté (ordre du Temple, ordre Teutonique, ordre de la Jarretière, ordre de Saint-Michel et Saint-Georges…), il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon : allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon (du bien sur le mal).
Son nom vient du grec ancien γεώργος / geôrgos, « agriculteur ». Il est honoré le 23 avril, le 3 novembre (translation des reliques et dédicace de l’église de Lydda (Israël), au IVe siècle) et le 23 novembre en Géorgie.
Saint Georges est vénéré :
- en Géorgie, dont il est le saint patron ;
- en Éthiopie, dont il est également le saint patron (“patron céleste de l’Éthiopie“) ;
- en Bourgogne, dont il est le saint protecteur ;
- en Angleterre, où il remplaça Édouard le Confesseur en tant que saint national lors de la fondation de l’ordre de la Jarretière par Édouard III en 1348. Le drapeau anglais porte d’ailleurs la croix de saint Georges ; et un autre ordre britannique porte son nom avec saint Michel (voir ordre de Saint-Michel et Saint-Georges) ;
- en Navarre, où son nom était scandé lors des batailles au Moyen Âge, notamment par les troupes du roi Charles II;
- en Israël, où son tombeau est vénéré à Lydda (Lod) ;
- chez les scouts dont il est le saint patron ;
- chez les Grecs, qui lui ont conféré la qualité de Grand-Martyr (mégalomartyr) ;
- en Arménie, où un monastère dans la ville de Moughni est supposé avoir quelques reliques du saint ;
- à Beyrouth, dont il est le patron, avec un monastère remontant au IVe siècle (il est nommé Jergis par les chrétiens et Khodr par les musulmans) ;
- en Russie, qui l’a adopté comme principal emblème de ses armoiries et où le premier des ordres militaires porte son nom (voir ordre de Saint-Georges) ; au cours de la Seconde Guerre mondiale, une division de l’Armée rouge, constituée sous le patronage de l’Église orthodoxe, porta le nom de Saint-Georges ;
- en Bulgarie où il est le saint patron de l’armée bulgare ;
- à Moscou, Gênes, Venise et Barcelone, dont il est un des saints patrons ;
- en Espagne, il est aussi le saint patron de l’Aragon et la Catalogne, dont il est le saint patron et où la principale décoration, la creu de Sant Jordi ou croix de saint Georges porte son nom, bien qu’il soit aussi vénéré comme saint patron par quelques villes espagnoles importantes dans d’autres régions autonomes du pays, telles que Alcoy ou Cáceres.
- en Serbie, Balkans, par les communautés Slaves du Sud comme les Serbes de Croatie, de Bosnie, du Monténégro et les Macédoniens (Đurđevdan), Serbe (Sveti Georgije ou Djurdjic) fêté le 16 novembre en référence à saint Georges de Lyidie et chez les Rroms (Hıdırellez), il est fêté le 6 mai et marque le début du printemps.
- en Allemagne où il est le saint patron de la cité de Fribourg-en-Brisgau ;
- en Suisse où il est le saint patron de la commune de Chermignon ;
- au Brésil et plus particulièrement à Rio de Janeiro où il est très apprécié et où la journée du 23 avril lui est dédiée.
- dans toute la chrétienté, en tant que patron des chevaliers ;
- par les frères de l’ordre du Temple dont il était le saint patron et protecteur ;
- par les membres de l’ordre Teutonique, dont il est le saint patron ;
- ainsi qu’au Portugal où il est préféré à saint Jacques ;
- en Lituanie, où il est vénéré comme « deuxième patron » après saint Casimir ;
- en Belgique, saint patron des gendarmes à cheval et de la Cavalerie;
- dans l’arme blindée et cavalerie française, qui a pour devise : « Et par saint Georges…! »
- en Camargue, il est le patron de la Confrérie des gardians ;
- Il est représenté sur la bannière des Dauphins de Viennois, dont le cri de guerre était « Saint Georges et Dalphiné », et aussi sur la Croix de Georges, la médaille la plus haute pour la bravoure des civils dans le Royaume-Uni.
- Il est le saint patron des plumassiers
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