Mireille Mathieu a chanté une chanson en hommage au général De Gaulle , la voici :
Voici les paroles :
De Gaulle, de Lille,
Le siècle va mourir tranquille.
De Gaulle, dix ans,
La France est douce en 1900.
Pendant que les autres garçons
Vont jouer aux billes ou au ballon,
Il sait déjà que son pays
Un jour aura besoin de lui.De Gaulle, de Londres:
“Français, la route sera longue.”
De Gaulle, 40,
Une certaine idée qui chante.
Une poignée de marins bretons,
Quelques soldats sans munitions,
Et quatre notes de Beethoven,
Et mille ans d’Histoire dans les veines.De Gaulle, de Londres,Voix magique d’un autre monde.
De Gaulle, de Lille,
Comme un naufragé dans son île.
On fait un sinistre procès,
À ce général sans étoile
Mais quand de Gaulle parle aux Français
Ils reconstruisent leurs cathédrales.De Gaulle, de Londres,
D’Alger, de Strasbourg et de Lille,
Au creux de l’ombre,
Au fond des chemins de l’exil.
Après les pistes de l’Afrique,
Passant par dessus l’Amérique,
Il était là une heure en avance
Au rendez-vous de l’espérance.De Gaulle de France,
De Gaulle de France.
Charles de Gaulle
Son testament qu’il avait rédigé en 1952 en trois exemplaires numérotés, reste une dernière gifle d’outre-tombe aux conventions :
« Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey-les-Deux-Églises. Si je meurs ailleurs, il faudra transporter mon corps chez moi, sans la moindre cérémonie publique.
Ma tombe sera celle où repose déjà ma fille Anne et où, un jour reposera ma femme. Inscription : Charles de Gaulle (1890-….). Rien d’autre.
La cérémonie sera réglée par mon fils, ma fille, mon gendre, ma belle-fille, aidés par mon cabinet, de telle sorte qu’elle soit extrêmement simple. Je ne veux pas d’obsèques nationales. Ni président, ni ministres, ni bureaux d’assemblées, ni corps constitués. Seules, les Armées françaises pourront participer officiellement, en tant que telles ; mais leur participation devra être de dimension très modeste, sans musiques, ni fanfares, ni sonneries.
Aucun discours ne devra être prononcé, ni à l’Église ni ailleurs. Pas d’oraison funèbre au Parlement. Aucun emplacement réservé pendant la cérémonie, sinon à ma famille, à mes Compagnons membres de l’ordre de la Libération, au Conseil municipal de Colombey. Les hommes et femmes de France et d’autres pays du monde pourront, s’ils le désirent, faire à ma mémoire l’honneur d’accompagner mon corps jusque sa dernière demeure. Mais c’est dans le silence que je souhaite qu’il y soit conduit. Je déclare refuser d’avance toute distinction, promotion, dignité, citation, décoration, qu’elle soit française ou étrangère. Si l’une quelconque m’était décernée, ce serait en violation de mes dernières volontés. »
— Testament de Charles de Gaulle, 16 janvier 1952