Echelon est un nom de code utilisé pendant de nombreuses années par les services de renseignements des États-Unis pour désigner une base d’interception des satellites de télécommunications commerciaux. Par extension, le réseau Echelon désigne le système mondial d’interception des communications privées et publiques (SIGINT), élaboré par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans le cadre du traité UKUSA.
Le réseau Echelon est géré conjointement par les services de renseignements des États membres du UKUSA :
- la NSA (National Security Agency) pour les États-Unis qui en est le principal contributeur et utilisateur ;
- le GCHQ (Government Communications Headquarters) pour le Royaume-Uni ;
- le CSTC (Centre de la sécurité des télécommunications Canada) pour le Canada ;
- l’ASD (Australian Signals Directorate) pour l’Australie ;
- le GCSB (Government Communications Security Bureau) pour la Nouvelle-Zélande.
C’est un réseau global, appuyé par des satellites artificiels, de vastes bases d’écoutes situées aux États-Unis, au Canada (à Leitrim), au Royaume-Uni (à Morwenstow), en Australie (à Pine Gap) et en Nouvelle-Zélande (à Waihopai), des petites stations d’interception dans les ambassades, et le sous-marin USS Jimmy Carter (SSN-23) de la classe Seawolf, entré en service en 2005 pour écouter les câbles sous-marins de télécommunications.
Il intercepte les télécopies, les communications téléphoniques, les courriels et, grâce à un puissant réseau d’ordinateurs, est capable de trier en fonction de certains termes les communications écrites et, à partir de l’intonation de la voix, les communications orales.
Ces réseaux peuvent être utilisés pour des actions militaires ou politiques.
2 000 personnes, dont 1 500 Américains, travaillent sur la base du Yorkshire au Royaume-Uni, la plus grosse hors des États-Unis.
Toutes les informations récoltées par le réseau Echelon sont analysées au quartier général de la NSA à Fort George G. Meade (Maryland, États-Unis).
Source : Article Echelon sur Wikipedia
Le parlement Européen a réalisé un rapport sur ce système en 2001.
Vous pouvez télécharger ce rapport ci-dessous. Sa lecture est intéressante, et à mettre en parallèle avec les différentes lois, à l’étude ou en service, sur le renseignement dans différents pays.
[ddownload id=”2735″]
Votre analyse est correcte.
Merci pour le retour.
Le rapport européen est intéressant, et il fournit des recommandations.Quelques années après, force est de constater que bien peu de ces recommandations ont été mises en oeuvre, tant pas les gouvernements que par les particuliers. On peu donc supposer – et cela est d’autant plus vrai avec la situation sécuritaire en France mais aussi dans le monde – que la plus grande partie des communications est surveillée. Cependant la masse d’informations à surveiller est tellement colossale qu’il est illusoire de penser que cela permetrait d’améliorer la sécurité , en outre les criminels, eux, savent s’en protéger.
En tout cas, merci pour cet article.
M. Maximin